Prothèse de hanche : Fixation des prothèses |
Les prothèses peuvent être fixées au fémur ou dans le bassin soit par un ciment chirurgical, soit par repousse osseuse secondaire (sans ciment). Il est courant d’associer une tige cimentée avec une cupule acétabulaire non cimentée. FIXATION PAR CIMENT Le ciment chirurgical est un polymère acrylique qui durcit en une quinzaine de minutes pendant l’intervention, la fixation est immédiatement solide et permet en théorie une charge complète.
Pour renforcer le ciment, certaines équipes utilisent une armature métallique dans le ciment du cotyle . Un recul de 10 à 15 ans montre que cette technique entraîne une amélioration certaine des résultats.
FIXATION SANS CIMENT Les prothèses (tige ou cupule) sans ciment, se stabilisent dans un délai de six à douze semaines par un phénomène de repousse osseuse. Leur zone de contact avec l’os fait l’objet d’un traitement de surface pour favoriser cette repousse osseuse. 1 : Os du bassin ; 2 : Vis de fixation
Le principe des revêtements de surface ostéoconducteurs des prothèses est apparu en 1986: on projette (par une torche à plasma) une fine couche (150 microns en moyenne) d'hydroxyapatite qui vient se fixer à la surface des prothèses. L'hydroxyapatite est un composant minéral de l'os qui peut être fabriqué chimiquement. L'os voisin identifie l'hydroxyapatite comme un de ses constituants et repousse rapidement sur le revêtement de la prothèse.
Prothèses revêtues d'hydroxyapatite
Avec un recul supérieur à dix ans, les revêtements ostéoconducteurs apparaissent comme le meilleur procédé de fixation des prothèses de hanche, aussi bien au niveau du fémur qu'au niveau du cotyle. Actuellement, le consensus est fait d’une coquille métallique, fixée par encastrement modéré, des vis, et comportant un revêtement ostéoconducteur.
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